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 Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.

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Bailey E. Fox
Bailey E. Fox


MESSAGES POSTÉS : 28
NIVEAU D'ACTIVITÉ : 4
CHEZ NOUS DEPUIS : 01/06/2013
AGE DU JOUEUR : 28


Fiche signalétique
CARACTÈRE: Naïve, pure, innocente ♥ Peu déterminée, influençable, lunatique ♦ Douce, amicale, bienveillante ♣ Maladroite, peu sûre d'elle, timide ♠
POUVOIRS: Illusionniste ♣
CARNET D´ADRESSE:

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MessageSujet: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptySam 1 Juin - 12:57



Bailey Evy Fox




Carte d'identité

NOM : Fox
PRÉNOM : Bailey, Evy
AGE : Dix-neuf ans.
NATIONALITÉ : Anglaise
GROUPE AUQUEL J'APPARTIENS : Fresh


Caractère

Naïve, pure, innocente ♥ Ce n'est pas parce que notre jolie Bailey a tenté toutes les positions deux ou trois fois qu'elle est forcément pervertie par les plaisirs de la chair, la luxure, la gourmandise et tout un autre tas de péchés. Bailey est plutôt innocente, en effet. Optimiste, un peu, mièvre peut-être. Elle aime voir les choses du bon côté, essayer de tenir tête, de maintenir le cap, de ne pas trop se laisser embourber. Elle essaye.
Peu déterminée, influençable, lunatique ♦ Si Bailey peut avoir quelques coups de gueule, un bout de caractère qui jaillit, une sorte d'énergie exceptionnelle dans certains occasions, elle reste un enfant que l'on peut amener là où l'on veut, avec un peu de patience et quelques dons en manipulation. Elle ne cherche pas vraiment à se casser la tête, à compliquer les choses, elle ne veut que vivre sa vie, simplement, avec des gens qui l'aiment autour d'elle. Serait-ce trop demander ?
Douce, amicale, bienveillante ♣ Bailey n'est pas du genre à envoyer chier les gens. Elle essayera d'être la plus compréhensive possible, d'être à votre écoute, qui que vous soyez, quoi que vous lui fassiez. Elle n'est pas rancunière ; elle vit dans son monde, et si vous lui faîtes du mal, elle vous en bannira... jusqu'à votre prochaines excuses. Elle est malheureusement ce genre de personne victimisée au possible, qui ne cherchera pas le moyen de s'en sortir. Elle est née victime, elle le reste.
Maladroite, peu sûre d'elle, timide ♠ Elle n'a pas l'élocution facile et son verbe n'est pas forcément celui des plus magnifiques. Elle a tendance à la timidité, voire au repli sur elle-même lorsqu'elle est en terre inconnue et n'est pas du tout persuadée de ses capacités. Elle perd tous ses moyens en une pichenette et la déstabiliser est une chose extrêmement aisée. Assez maladroite, elle peut vouloir faire passer une idée sans toutefois y arriver, mettre le pied dans le plat, bref, faire toutes les gaffes possibles et inimaginables.

Histoire
Ses mains se posent sur mes hanches. Mes poignets se nouent derrière sa nuque. Sa langue titille mes lèves, en chatouillent la commissure. Nos dents s’entrechoquent alors que notre fougue nous emporte. Nos langues se caressent, rampent comme des serpents contre le palais de l’autre, elles explorent un monde qui leur est inconnu. La chaleur de mon souffle ricoche sur la douceur du sien. Mes dents se referment sur sa lèvre inférieure, la mordillent avec avidité. Tout mon corps crie.
Arthur presse mon corps contre le sien, férocement. Ses doigts glissent sous mon tee-shirt, s’aventurent à la naissance de ma poitrine, là où seul le tissu de mon soutien-gorge peut encore retenir leur désir. Ses baisers se font plus pressants, ils descendent le long de ma gorge, son souffle perle à mes oreilles, la chaleur se répand en moi comme une coulée de lave. Les yeux désespérément fermés, il m’attrape et me dépose sur le lit, avec une douceur infinie. Il écarte mes cheveux qui ont explosé sur ma poitrine et ses lèvres effleurent ma peau nue. Ses caresses ressemblent à des millions de papillons. Elles m’électrisent. Mon souffle s’accélère, mon coeur aussi. Et puis, il n’y a plus rien. Rien que le million d’étoiles qui brille sous mes paupières closes.

« Ferme les yeux, avait-il dit, des jours avant, alors que le soleil se couchait encore et que les nuages roulaient toujours.
— Pourquoi ?
— Ferme les yeux !
— C’est bon.
— Qu’est-ce que tu vois ?
— Rien.
— C’est ce que serait mon monde sans toi.
»

Et puis il était partit.
Ses caresses s’étaient arrêtées.
Jamais plus Bailey ne les sentiraient.

Extrait du journal intime de Bailey E. Fox.
C’est inexact.
Je les sens.
Je les sens encore.
Arthur ne m’a pas quitté. On lui a simplement arraché la vie.
Je le retrouverai, je le sais.
De toute façon, il est là, près de moi. Je l’entends, parfois, le soir. Il murmure. Il me dit que tout ira bien. Qu’il me surveille. Qu’il m’aime encore. Qu’il m’aime toujours. Que je ne dois pas me faire de soucis. Que mon secret est bien gardé. Qu’il l’a emporté, loin, très loin, pour me protéger.
Arthur m’aime.
Il me l’a dit.
Fin de l'extrait.

Qu’est-ce qu’on est censé faire lorsque l’on se met à voir des choses qui... qui n’existent pas ? On s’inquiète, on s’interroge, on panique ? Bailey se contenta d’accepter ces choses dans sa vie, comme si elles en avaient toujours fait partie intégrante. Ces “visions” étaient arrivées après le départ d’Arthur. Un couple, une rupture, vous savez, ce genre de choses. Les choses de la vie. Bailey n’avait pas pu l’accepter ; elle n’avait pas su gérer le problème. Son père aussi, avait quitté sa mère. Une mère qui s’était dit qu’ingérer une plaquette de médicaments était une bonne manière de mettre fin à ses jours. “Pas de sang, pas de trace, pas de douleur.” qu’elle disait, sa lettre d’adieu.
C’est Bailey qui trouva le corps. Elle le trouva extrêmement décharné, voire même squelettique. Elle avait regardé le bras de sa mère pendre au bord du lit où elle s’était échouée après avoir largué les amarres. Elle avait six ans, à ce moment là. Ou cinq ? Elle ne s’en souvenait plus. Ce dont elle se souvenait, c’était de la peluche qu’elle tenait entre les bras, ce jour-là. Une chouette. Une toute petite chouette.
C’était Arthur qui la lui avait offerte. Pour son anniversaire.

Les arabesques tournoyaient au dessus de sa tête comme un million d’engrenages trop compliqués pour être compréhensibles. Elles étaient bleues, rouges, jaunes, tantôt vertes, l’instant suivant violettes. Les rayons du soleil illuminaient la chambre remplies d’images fantasques, que Bailey contemplait avec attendrissement.
Quelques grins de poussières dorés s’échappèrent de sa création et parsemèrent ses cheveux bruns. Un sourire fleurit sur ses lèvres, à la manière des roses qui recouvrirent son plafond. Des formes, des couleurs, de l’art.
« De... de la poussière de fées. Oui. »
Voilà comment Bailey appelait cette poussière, celle qui naissait de ses créations mentales. Celle-ci était pourtant bien vraie, comme si elle provenait d’une réaction chimique dont elle n’aurait su expliquer la teneur. Bailey n’était pas une cancre ; elle était simplement en échec scolaire. Peut-être qu’elle était surdouée, après tout.
C’est ce que le psychologue du collège lui avait dit, quand elle lui avait raconté.
Sa facon de penser, d’agir, de voir les choses, de réagir au monde correspondait exactement à la définition d’un... “surdoué”. Un mot employé certainement à tord et à travers de nos jours, si vous voulez mon avis. Donc Bailey était une surdouée. Elle n’en croyait pas un mot, mais elle hochait la tête, elle disait oui et attendait.
Sa famille adoptive ne lui avait jamais fait d’embrouilles. Elle était une jeune fille serviable, peu fêtarde, peut-être un peu réservée, mais “Putain, quand retrouve le cadavre de sa mère dépravée, je suis pas sûr que babiller et la première chose que je ferais” avait dit Sam. Sam, c’était son beau-père. Enfin, son père. En fait, le seul père qu’elle ait jamais eu. C’était aussi un écorché vif par la vie. Sa femme, celle qui aurait dû être la mère de substitution de Bailey, avait été emportée par le cancer de l’oesophage quelques semaines après l’arrivée de Bailey au sein de la famille. En plus de faucher l’âme d’une jeune adulte -Sam et elle n’avaient pas encore la trentaine-, la Mort s’était emparée d’une deuxième vie, celle qui germait en cette femme destinée à mourir. Six mois, qu’il avait, le foetus.
Bailey avait par là un peu l’impression d’avoir perdu un frère.
Ou quelque chose comme ca.

Arthur et Bailey s’étaient rencontrés à l’âge de cinq ans, lorsqu’ils entrèrent dans le système scolaire. Ils ne se quittèrent plus. Ils furent ennemis lors de leur rencontre, devinrent amis, pour finir meilleurs amis de longues années durant. Vous me direz : ca ressemble à un film ton histoire. Et moi je vous répondrai : les films s’inspirent de la réalité.
Alors, ils furent meilleurs amis.
À huit ans, Arthur demanda à Bailey s’il pouvait l’embrasser. « Beurk ! Pourquoi faire ? avait-elle répondu.
— Bin, tu veux pas savoir quel goût ca a ?
— …
— Juste une fois. La première et la dernière fois.
— Tu promets ?
— Oui !
— Bon... beh d’accord, mais je ne sais pas comment faire.
»
Elle avait simplement fermé les yeux, comme les princesses dans les livres, et attendu.
Il avait les lèvres douces.
Elle ne se rendrait compte que plus qu’elle regretterait d’être amie avec quelqu’un qui tenait ses promesses.

Bailey avait aimé beaucoup de choses, dans sa vie. La peinture, la photographie, la musique, la danse, l’équitation, la lecture, le sport. Elle n’avait pas pratiqué toutes ces activités, les revenus de Sam n’étant pas exorbitants, mais elle vécut bien.
Elle eut un Tamagotchi, comme tout le monde. Des feuilles Diddle, comme tout le monde. Des billes, comme tout le monde. Après la Game Boy, elle eut son premier portable, son premier ordinateur, son premier amour.
Enfin, son premier amour, elle l’avait depuis longtemps.

« T'accordes beaucoup d’importance aux promesses que l’on te fait ? lui demanda un jour Arthur.
— Bien sûr.
— Tu m’en voudrais beaucoup si j’en brisais une ?
— Arthur ! Tu m’avais promis ! Tu m’avais promis que tu n’y retoucherais plus, putain ! T’es con ou...
»
Bailey n’alla pas plus loin puisque ses lèvres furent alpaguées par celles d’Arthur.
Elle constata avec bonheur qu’elles étaient toujours aussi douces.

Extrait du journal intime de Bailey E. Fox.
Je vois des choses bizarres. Je fais des choses bizarres. Je ne peux pas en parler à Sam, il est trop rationnel. Il aurait peur. Est-ce que c’est dangereux ? On en voit beaucoup dans les films de nos jours, des “mutants”. Suis-je l’une d’entre eux ? Jusqu’où vont mes pouvoirs ? Et cette poudre, cette poussière qui tombe lorsque je vois ces... ces machins, d’où vient-elle ? J’aimerais en parler à Arthur. Arthur saurait m’aider, me guider, me conseiller. Mais comment le prendrait-il ? “Salut mon chou, je peux faire apparaître des trucs bizarres, tu veux voir ?” En fait, c’est même super pervers comme facon de formuler.
Fin de l’extrait.

Alors les petites “choses” qui n’étaient à la base que des tâches de couleurs grandirent entre les mains de Bailey. Elles devinrent en premier des dessins, quelques formes fugaces aux couleurs pâlichonnes. Et puis, à mesure que la douleur grandissait dans son coeur, les images s’embellirent. Il y avait d’abord eu la remise en question adolescente : qui suis-je, où vais-je ? Il y avait Sam, qui s’était retrouvé une autre nana, histoire de combler le vide qu’avait laissé June et le bébé mort.
C’était comme de remplir un panier troué. On pouvait y mettre tout ce que l’on voulait, il restait vide.
Sam avait essayé d’y mettre quelque chose. Peut-être pas la “bonne” chose. Enfin, si, elle était bonne, y’avait rien à dire. Dix ans de moins que lui, dix ans de rides en moins, dix ans de jeunesse en plus. Elle était conne comme une porte de prison mais elle semblait ouvrir les cuisses quand il lui demandait.
Quand il était assez sobre pour le lui demander, en fait.
Bailey apprit donc à cuisiner, régler les factures, faire la lessive, repasser le linge. Elle n’aimait pas spécialement ca et on ne pouvait pas dire que la maison était parfaitement entretenue, mais elle était entretenue, c’est tout. Elle faisait en sorte que le chemin jusqu’au lit n’était pas trop encombré pour que Sam, soûl ou sobre puisse l’atteindre sans dommage, ou pour que sa nana arrive à le trouver lorsqu’elle voulait une partie de jambes en l’air.
Bailey s’était un jour fait une réflexion un peu désagréable, qu’elle aurait préféré laisser très loin dans son esprit. “Bordel, il doit être un sacré bon coup pour qu’elle continue de ramener son cul de lapine par ici.”
Elle n’avait pas trop à se plaindre. Arthur savait y faire, autant avec les mains qu’avec son pénis. Elle n’avait jamais eu à se plaindre, et de toute facon, son amour envers lui était tellement fort que les relations sexuelles n’étaient que l’apothéose de celui-ci. Elles ne faisaient que l’exprimer plus clairement. Le soulagement métaphysique qu’elle ressentait en étant à ses côtés était traduit par une réaction physique. C’était aussi simple que ca.

Les roses étaient devenues épines.
Elles faisaient mal.
Elles lui enserraient le coeur comme des millions d’aiguilles.
Elle avait mal.
Elle se recroquevillait dans son lit, laissant les formes s’emparer d’elle, couler sur elle comme une couverture protectrice. La réalité ne lui suffisait plus. Pas depuis qu’Arthur n’était plus là. Et c’était sa faute. Entièrement sa faute. Ils auraient pu vivre de longues années d’amour, encore, tellement, tellement plus.
Elle aurait aimé, en plus de pouvoir maîtriser ces choses, que de pouvoir remonter dans le temps. Elle ne lui aurait rien dit. Elle se serait tu, enterrant son secret au fond de son coeur, fermé à double tour. Arthur n’aurait jamais dû être au courant.

« Joyeux anniversaire, mon amour. »
Il déposa un baiser sur les lèvres de sa bien aimée ainsi qu’un petit paquet cadeau devant elle. C’était un tout petit coffret, en bois, avec un noeud en soie qui le maintenait fermé. Ils venaient de finir de manger, Bailey avait déposé sa serviette sur la table et repoussé son assiette, repue. Elle regarda le présent un instant, les yeux dans le vide, comme si ce cadeau n’appartenait pas à la même dimension. « Arthur ! Je... je ne sais pas quoi dire.
— Alors ne dis rien. Ouvre.
»
Ses doigts tremblotants s’approchèrent du tissu. Elle fondait d’amour.
Elle l’ouvrit.
Dedans reposait un bracelet. Un bracelet en argent, tout simple, avec un petit pendentif, tout simple lui aussi. Il s’agissait d’une colombe. D’une jolie colombe. « Tu es mon rayon d’espoir, Bailey. Ca fait quatre ans qu’on est ensemble, maintenant. Et je t’aime. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé. »
Bailey voulait pleurer. Pleurer d’amour.
Ses yeux restèrent désespérément secs. « Arthur.... Je...
— Il ne te plait pas ?
— Oh ! Si, si, le cadeau est magnifique. C’est juste que...
— Non, je vois bien, tu ne l’aimes pas !
— Arthur je dois t’avouer quelque chose.
— Tu m’as trompé ? T’es enceinte ?
— Ne sois pas bête ! Et laisse-moi parler.
— Oui...
— Est-ce que tu crois au surnaturel ?
»
Arthur haussa un sourcil, circonspect. Ils avaient déjà eu cette conversation. « Oui... Mais qu’est-ce que ca a à voir avec notre conversation ? »
Bailey préconisa l’exemple aux propos inutiles. Elle regarda un long moment le bracelet qu’il venait de lui offrir, et lentement, commença à tisser.
C’est ainsi qu’elle disait. Elle tissait.
Les fils se soudèrent entre eux, et en quelques secondes, une exacte copie se situait sur son poignet. Enfin, une illusion. « Tu me fait marcher ? T’es devenue magicienne entre temps ?
— Arthur... Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais ce que je sais, c’est que je peux... faire des choses... disons, étranges. Comme... des apparitions. Des illusions. Je créé.
»
Un silence pesant s’étendit soudainement sur eux. Bailey retint son souffle tandis que les filaments de “magie” se défaisaient sur son poignet, ne laissant ensuite plus aucune trace de ce tour de “passe passe”. « Bailey... Je... Je vais rentrer chez moi. Je pense que ca vaut mieux. »
Il se leva brusquement et s’approcha de la porte d’entrée, décontenancé. « Arthur, attends !
— Bailey, je... au revoir
. »
Il attendit une seconde sur le pas de la porte, n’osant pas la regarder, puis s’empara de la poignée pour ouvrir la porte à toute volée. « Non, Arthur ! S’il te plait ! »
Cette fois-ci, les larmes vinrent.
Arthur sortit dans le petit jardin, fourra ses mains dans les poches. Bailey, ne supportant pas de le voir lui tourner le dos, s'élança derrière lui, criant son nom à tue-tête. Son petit ami ne répondit pas, continuant de l’ignorer royalement. Pouvait-il aimait quelqu’un capable de... de faire ca ? La réponse serait certainement oui. Mais il lui fallait du temps pour y réfléchir. Pour accepter. Accepter quoi ? Que sa petite amie pouvait manipuler des forces surnaturelles ? N’était-ce pas hors de propos ? S’était-elle moquée de lui ?
Perdu dans ses pensées, Arthur ne vit, ni n’entendit la voiture arriver.
Bailey courut derrière lui, consciente du danger. Elle lanca une illusion, tissant le plus vite possible, essayant de créer une barrière assez convaincante pour qu’il se rende compte de son chemin.
Mais non.
Arthur continuait, tout droit, tête baissée, les cheveux en bataille devant les yeux.
Il traversa la route.
Et la voiture.
Sans ses phares.
Bailey ne savait faire que des illusions.
Elle en fit une remarquablement belle. Extrêmement crédible.
Mais elle n’en restait pas moins une illusion.
Arthur la traversa.
« NON ! »
Son cri déchira l’air. Arthur finit cependant par se retourner en entendant les pneus de la voiture crisser.
Sam s’était décidé à rentrer tôt, ce soir-là. “Merde, j’ai une fille, quand même” qu’il s’était dit, devant sa choppe de bierre.
“Merde, j’ai une fille, quand même.”
Pour une fois dans sa vie, Bailey aurait préféré qu’il ne s’en souvienne pas.

« La seule chose rassurante que je puisse vous dire, c’est qu’il est mort sur le coup, assura le médecin. »
“C’est sûr que c’est rassurant, connard.”
Bailey n’avait même plus la force de parler.
Arthur était parti.
Des ailes lui avaient soudainement poussé. Oh bah tiens, oui, je vais les utiliser ! s’était-il dit. Bailey hurlait.
Les arabesques l’entouraient, amers tentacules empoisonnés.
Elle tombait, elle tombait.
Et puis, dans cet océan de douleur, d’ombres et d’incompréhension ; un mot. Un nom, en fait. Blackstone Faculty.
C’était un des médecins qui lui avait dit. Une école privée, tout ce qu’il y avait de correct, en Irlande, loin de cette ville où sa mère et Arthur étaient morts, où June et son bébé étaient morts, où Sam et son père s’étaient évanouis dans la nuit sombre, si sombre, si ténébreuse. Blackstone Faculty. Pour les gens comme elle. Pour les gens différents. Là où on pourrait l’accepter.
Arthur l’aurait fait. Oh oui, elle en était persuadée. Arthur l’aurait acceptée, avec ou sans ses pouvoirs. Il l’aurait appelée. Peut-être pas le lendemain, deux jours après peut-être ; Bailey comprenait, oh que oui, elle comprenait. Elle-même avait mis un temps pour accepter, pour digérer.
« Il n’appellera plus, qu’elle disait, la psy.
— Il appellera m’dame. Je le connais mieux que vous. Je le sais. Je le sens. Il appellera. »

Pouvoirs

Illusionniste ♣ Comme dit dans l'histoire, au début il ne s'agit que de formes, que de couleurs. Bientôt cependant il s'agira d'odeurs, de sons, voire même de sensations lorsque le temps sera venu. Pour le moment elle ne peut faire que des objets indépendants à notre monde, qui libèrent une petite poussière dorée lorsqu'elle les créé et lorsqu'elle les "efface" (c'est ainsi que l'on peut reconnaître ses illusions, donc). Bailey n'est pas folle, mais elle commence à voir des choses qui échappent totalement au réel. Elle ne sait plus très bien faire la différence entre le monde des rêves et la réalité, et le gouffre entre les deux est son plus grand ennemi ; c'est contre cela qu'elle devra se battre. De plus, ses illusions peuvent échapper à son contrôle. Une fois créées, si elles ne sont pas détruites de la manière adéquate, "détissées", elles... elles restent, en fait. Bailey ne peut donc pas gérer dix mille illusions en même temps pour le moment puisqu'elles risqueraient de lui échapper. Sinon, Bailey peut inventer tout ce qu'elle veut. Si elle fait une réplique de ce qu'il y a devant ses yeux, l'illusion n'en sera que plus belle. Un peu comme un dessin, en fait. Lorsque c'est "recopié", c'est beaucoup plus propre que sans modèle. Sinon, pour le moment elle ne peut pas créer l'illusion de la matière, mais on espère qu'un jour elle y arrivera, héhé, pourquoi pas des sentiments pendant qu'on y est ? Mais on en est bien loin, rassurez-vous.
Il faudrait déjà qu'elle ne se perde pas dans son propre labyrinthe.

Un peu plus sur vous

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COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Pub RPG Design
AS-TU DEJA UN COMPTE SUR LE FORUM ? : Nope !
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Dernière édition par Bailey E. Fox le Lun 3 Juin - 8:45, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptySam 1 Juin - 14:32

Bienvenue parmi nous Bailey I love you N'hésite pas si tu as la moindre questions Smile
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Grand Frère du Mini Gourou
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptySam 1 Juin - 15:18

Welcome petit padawan !
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Bailey E. Fox
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptySam 1 Juin - 16:52

I love you Merci.
Je finis ma présentation dans le week-end ! :3
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptySam 1 Juin - 18:08

Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptyDim 2 Juin - 15:36

oh, Stewart ♥️
bienvenue Smile
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Bailey E. Fox
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptyDim 2 Juin - 17:51

Merci I love you
Une petite question cependant : il est dit que les Middy sont présents dans l'Institut depuis assez longtemps. N'est-il pas possible de rentrer dans l'établissement en sachant déjà maîtriser un peu son don, tout en étant nouveau ? Si oui, dans quelle catégorie se situe-t-on ? (Puisqu'apparemment les Fresh ne contrôlent pas encore leur pouvoir...)
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptyLun 3 Juin - 8:44

J'adore ton histoire, c'est tellement bien écrit I love you

Alors, pour répondre à ta question, les Fresh arrivent généralement en ne maîtrisant presque pas leur don, parce que le but de l'institut est de leur apprendre Razz Mais tu peux très bien arriver en les maîtrisant en partie et être Fresh. Ce sont les nouveaux venus, tout simplement. Tu peux être Fresh pendant quelques semaines et passer à Middy ensuite, si tu veux, comme ça, ça sera plus cohérent Smile
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptyLun 3 Juin - 8:46

Unyu, merci I love you
D'accord, on fait ca alors =D
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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptyLun 3 Juin - 8:51




Jezabel Daliah Lockwood

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Tout me semble correct dans ta fiche, donc je te VALIDEE Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 1772359378, je te donne les accès de suite Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 3132006180 Te volà dinc parmi l'élite de Blackstone Faculty Cool

Tu peux donc dès à présent poster dans toutes les parties du forum et t'amuser Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 4290602242 Et voici quelques petits liens qui te seront bien utiles :

Demande de liens
Demande de sujets
Flood
Jeux

Je t'encourage vivement de venir nous rejoindre dans le flood, les jeux et la box, parce qu'on est super bavards et qu'on adore papoter et s'amuser Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 3461550547 Et puis, ça te permettra de te sentir encore mieux parmi nous et de faire partie de cette super équipe que sont nos membres Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 3327050555 Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 2168580437

Si tu veux, tu peux aussi te créer un journal intime, un facebook, twitter ou encore instagram pour papoter avec tes amis du forum. Tu les trouveras ICI, n'hésite pas d'en user et d'en abuser ! Et n'aies surtout pas peur de demander des liens à nos chers membres, on ne mord pas... [... ou pas toujours Twisted Evil]

Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas à venir me la poser, je suis toujours disponible par MP, ou même n'importe où ailleurs Razz

Au plaisir de te lire ! Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 1338620565

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C.
C. "Ciel" O'Rudolf


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MessageSujet: Re: Une illusion peut-elle exister ? — Bailey.   Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. EmptyLun 3 Juin - 14:14

KStew + ce pouvoir + ton écriture Une illusion peut-elle exister ? — Bailey. 3132006180
bienvenue I love you
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