NOM : O'Connor
PRÉNOM : Ambre
AGE : 17 ans
NATIONALITÉ : Ecossaise
GROUPE AUQUEL J'APPARTIENS : Fresh

Défauts :
Tragédienne : du haut de ses dix-sept ans, Ambre est aussi comme tous les adolescents : elle a un talent inné pour le dramatique. Tout est tout noir dans sa vie. Elle n'arrive pas à concevoir que, par exemple, si sa mère s'est miraculeusement sortie du loc glacé le jour de sa naissance, c'était bien à cause de son don de bouclier et pas uniquement à cause d'elle. A sa décharge, la jeune femme a grandi entourée de reproches tacites que, pas idiote, elle a perçus sans comprendre. Donc c'est un défaut certes, il faudrait qu'elle apprenne la mesure. Mais ce n'est pas totalement injustifié. Le tout est de trouver un équilibre parfait. Un volontaire pour l'y aider ?
Têtue : Quand Ambre a raison, elle a raison. Même quand elle a tort. Cela s'explique par une inclinaison naturelle à une dose modérée de mauvaise foi et à une enfance passée dans l'ombre de deux grands frères parfois si étouffant qu'il lui a bien fallu s'affirmer. Du coup, quand la jeune femme a une conviction, elle n'en démord pas et il faut bien pouvoir lui prouver par A + B pour qu'elle concède à envisager une éventuelle modification d'opinion. Cela peut être intéressant, ou lassant. Tout dépend du contexte...
Gaffeuse : Ambre est le genre de fille capable d’énoncer une blague sur les blondes, d’éclater de rire, avant de se rendre compte de la chevelure platine de la personne à qui elle s’adresse. Elle peut évoquer un « beau brun » avant de réaliser que la personne en question est chauve (avec les sourcils blonds en plus). En bref, parfois, elle dit des choses sans réfléchir et devient drôle par inadvertance. Ce n’est pas méchant, mais c’est quand même un peu handicapant dans la vie de tous les jours. Il paraît que la jeune femme serait un « kinder », donc blonde à l’intérieur…
Parce que oui, la jeune femme a un grand sens de l'humour. Pour le moment, le contexte n'y est pas trop. Mais grattez un peu sous la surface, vous serez surpris.

Loyauté : Ambre est la personne la plus loyale que vous pourrez trouver. Confiez-lui un secret, faites-lui jurer de le garder, elle endurera tout, si besoin est, pour tenir parole. Parce qu'on ne trahit pas un serment, pas plus qu'on ne tourne le dos à la famille ou à un ami. Bon, dans le cas présent, pour la famille, c'est un peu râpé. Mais vous avez compris l'idée. De plus, quand elle se sera faite à l'idée d'avoir intégré l'Académie et qu'elle admettra qu'elle mérite une chance d'apprendre à se maîtriser, elle donnera beaucoup pour l'école. Parce que la mémoire est à double sens : si elle n 'oublie pas le mauvais, elle efface encore moins le bon...
Altruisme : Chez Ambre, c'est un peu poussé à l'extrême. Pour aider quelqu'un, elle est prête à se sacrifier. Ne cherchez pas trop loin la cause de ce dévouement profond, il est moins pur et plus égoïste qu'il y paraît. Parce qu'après tout, aider les autres, c'est un moyen désespéré de les faire vous aimer. Et aussi un pied de nez au destin qui n'a pas placé, jusque là, de chevalier sauveur sur sa route, ni d'amie loyale. En l'étant pour d'autres, elle a bon espoir qu'un jour, quelqu'un fera de même pour elle. Bien qu'elle soit encore persuadée de ne pas le mériter.
Passion : Quand Ambre se lance dans quelque chose, elle le fait à fond. Elle découvre que le cinéma en noir et blanc des années 20 en France est fascinant ? Vous pouvez être sûr que dans les deux semaines elle aura visionné tous les films de Robert Wiene. Elle se donne à fond quand elle le veut bien et croyez bien que ça vaut le coup. Parce que le « à fond » pour Ambre vaut bien des efforts chez d'autres. Elle palie l'absence de don inné par un travail et un acharnement sans commune mesure. Il suffit de savoir susciter son intérêt...

Le corps au sol était tordu par une douleur intense. Aucun son ne franchissait la bouche. Les traits déformés de souffrance étaient méconnaissables. Pourtant, elle avait toujours connu ce visage. Le sourire habituel semblait s'être perdu à jamais...
Ambre criait, hurlait, mais personne ne venait à son aide. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que ses cris n'étaient que dans son esprit. Et qu'il ne s'agissait pas des siens, mais de ceux de sa victime.
Terrorisée, la jeune femme était incapable du moindre mouvement, de la moindre réaction. Une seule certitude : elle devait mourir. Vite.

Ambre est née au cœur des Highlands, dans les Terres des Trois sœurs, comme on nomme les montagnes qui enserrent la vallée de Glencoe. Elle aurait dû naître à l'hopital de Fort Williams où sa mère avait été suivie par un des meilleurs gynécologues de la région, mais la petiote décida de pointer son nez en avance, par une nuit de tempête. La neige bloquait tout accès à la ville et les heures défilèrent en une lente torture pour Molly O'Connor qui, mère de deux enfants déjà, n'avait jamais connu une telle douleur.
Quand elle acquit la certitude qu'elle allait mourir, Molly supplia son mari, Duncan, de les conduire à l'hôpital, envers et contre la neige. Pour sauver l'enfant qui ne cessait de gigoter, pris au piège de ce cocon qui l'avait porté et qui, ce soir, l'étouffait. Ce qui devait arriver arriva et Duncan, rendu plus qu'anxieux par la situation, manqua un virage. La voiture se fracassa contre le loc gelé. L'homme eut à peine le temps de s'extirper du véhicule que déjà il plongeait dans les ténèbres glacées.
L'espoir avait quitté ses traits mais il se jeta néanmoins dans la morsure de l'eau. Peu lui importait, en cet instant, ces deux fils. Il ne pouvait abandonner son épouse, même morte. Il ne songeait, à dire vrai, plus à cet enfant inconnu et abstrait qui était la cause de tout. Non, il voulait, devait, seulement, sauver l'amour de sa vie. Parce qu'elle serait sa mort si elle partait. Sa main se referma sur la chaire familière sans qu'il ne comprenne comment le corps, encore inerte, avait pu se sortir de la tôle froissée. Il usa de toutes ses forces pour ramener la silhouette gonflée sur la glace où, déjà, des personnes se précipitaient en dépit du danger.
On sortit Molly de la glace avant de s'affairer à aider Duncan. Il fallut les efforts conjugués du vieux Ian et de ses deux fils pour sortir l'héritier du clan O'Connor du loc. Quand tous se retournèrent, tremblant de froid, transi de douleur, ils aperçurent le sang, les fluides, et la petite forme qui gigotait à même la glace. Interdits, il fallut à tous quelques instants pour réagir.
Les médecins n'hésitèrent pas à parler de miracle tant il était impossible que l'enfant s'en sorte sans la moindre hypothermie. Molly, quant à elle, fut moins chanceuse. L'accident lui coûta l'usage de ses jambes et ses espoirs de courir, un jour, le grand marathon de Londres. Digne, la femme prit contre elle sa fille et déclara envers et contre tous que c'était le plus beau jour de sa vie.
On nomma la petiote Ambre, comme la pierre solide et dont la couleur rappelait les cheveux, déjà présent, de la petite. La famille l'accueillit avec autant de joie que de peine. Et, inconsciemment et, malgré tous, Ambre grandit dans cette ambiguïté. Elle fut aimée par un père qui, pourtant, ne pouvait s'empêcher de songer à la femme qu'il avait perdu pour elle. Elle fut choyée par une mère que le temps rendit amère en dépit de ses efforts. Enfin, elle fut la dernière d'une fratrie qui ne se remit jamais de l'absence d'une mère active avec qui on pouvait physiquement jouer et qui l'emmenait en promenade.
Ambre dut grandir avec le fantôme de celle qui lui avait donné la vie et qui s'était sacrifiée pour qu'elle existe. Ce ne fut pas un cheminement conscient, personne ne le lui reprocha jamais directement, mais c'était là, présent, coincé si profondément que la jeune fille ne sut même pas d'où lui venait ce mal-être profond qui la berça, pas plus qu'elle ne comprit pourquoi elle ne réussit jamais à vraiment s'aimer. Mais, quand on le veut vraiment, l’esprit humain possède un pouvoir incommensurable de déni.
D'apparence, et dans une certaine mesure dans les faits, son enfance fut pourtant privilégiée. Aimée, ne manquant de rien, poussée à s'épanouir dans tout ce qu'elle entreprit, la fillette se forgea une place dans la famille en convalescence. Elle rejeta en bloc et d'instinct tous ceux qui ne l'acceptaient pas. Comme la meilleure amie de Molly, restée coureuse de marathon et qui ne put jamais regarder la fillette dans les yeux. Et qui, le jour où Molly réalisa que cela faisait souffrir sa fille, fut chassée à jamais de la maison familiale.
L'enfer est pavé de bonnes intentions. Ce ne fit qu'un poids de plus à porter...
Ambre s'appliqua à être bonne élève dans la mesure de son possible. Elle ne manquait ni d'intelligence ni de capacité de travail, mais elle était parfois un peu trop têtue pour tout assimiler simplement parce qu'on lui affirmait qu'il lui fallait le faire. Son manque total de logique scientifique et mathématique lui valut les moqueries de ses deux aînés, plutôt doués en la matière. En revanche, pour l'écriture et l'Histoire, la petiote devenue jeune fille s'avéra excellente.
A l'école, elle était souvent en retrait. Elle semblait toujours surprise qu'on s'intéresse à elle. A la maison, elle s'appliquer à palier autant que faire ce peut le handicap de sa mère. Bientôt, ses efforts passèrent pour chose acquise et ni son père ni ses frères ne s'étonnèrent plus qu'elle fasse tout. Des tâches ménagères de base, elle se retrouva progressivement à tout gérer dans la maison. Cuisinière, lingère, ménagère, elle prit peu à peu la place de sa mère. Elle voulait bien faire, elle ne cherchait qu'à se faire aimer de tous. A se faire pardonner également. Cela ne fonctionna pas...
Elle venait de fêter ses dix-sept ans quand tout explosa. Un soir, ce fut le drame à la maison. Elle perdit tout contrôle et tout se passa trop vite pour qu'elle ne comprenne.
L'arrivée de deux envoyés de l'Académie l'empêcha de s'en prendre à elle. Elle accepta sans rien dire de quitter le domicile familial, sachant qu'elle franchissait à jamais cette porte. Elle ne prit quelques minutes pour empaqueter ses souvenirs et sa vie d'avant. Elle n'eut pas un regard pour les siens, encore traumatisés. Elle ne voulut pas voir leur dégoût. C'est pourquoi elle suivit deux sombres inconnus sans se soucier de leurs intentions.
Elle fut presque surprise de se retrouver réellement dans une école. Elle aurait presque souhaité que les émissaires fussent deux psychopathes de passage, et qu'ils lui fassent subir ce que, somme toute, elle méritait amplement. Elle entra dans la chambre qu'on lui désigna, s'assit sur le lit qu'on lui avait préparé, et laissa celui qui l'avait accueilli renoncer à lui parler pour le moment. Dès que la porte ce fut refermée sur sa solitude, Ambre se laissa glisser à terre et ramena contre elle ses genoux. Elle voulut pleurer, mais elle ne s'accorda pas ce soulagement, goûtant du mal de crâne engendré par la suite comme d'une punition amplement méritée.
Emmurée dans un silence profond, elle se promit ce soir-là de ne plus jamais se laisser croire qu'elle pourrait être heureuse. Elle ne le méritait pas. Elle était un monstre. Et se trouver en compagnie de personnes plus ou moins comme elle n'y changerait rien. De toute façon, personne ne pouvait être comme elle : elle était bien trop mauvaise pour qu'on l'égale...

Bouclier : Ambre possède un don de bouclier un peu particulier. En effet, et comme certains le savent, la meilleure défense c'est l'attaque. C'est pourquoi, quand elle se sent menacée ou poussée à bout, Ambre peut infliger mentalement une douleur intense voir insoutenable à la personne qui se tient en face d'elle.
La jeune femme n'a pas la moindre maîtrise sur ce don. Il ne s'est manifesté qu'en réponse à une détresse physique ou mentale, mais sans qu'elle le souhaite. Enfin, pas vraiment.
En conséquence, ce don lui fait atrocement peur. Pire que ça même : elle en est venue à se détester, purement et simplement. Elevée dans la religion chrétienne, elle ne peut pas concevoir que quelqu'un de bien puisse infliger de telles souffrances. Elle est donc persuadée d'être foncièrement mauvaise et de mériter tout ce qui peut lui arriver. Elle se fait peur autant qu'elle effraie ses proches. Et cette peur, écho à la sienne mais reflétée dans les yeux de son père et de ses frères, elle ne la supporte pas. De toute façon, elle ne peut pas se pardonner ce qu'elle a fait, bien malgré elle. Mais elle refuse de considérer ce « malgré » comme une circonstance atténuante.

Intuition : Ambre possède un deuxième don dont elle n'a pas encore vraiment pris conscience. Depuis toute petite, la jeune femme possède un instinct redoutable qui lui permet de jauger les gens en quelques instants. Ce don n'est pas très précis, il la renseigne juste sur les intentions primaires des personnes. Ainsi, cela lui permet d’éviter les psychopathes et les profiteurs absolus, mais cela n'éloigne pas d'elle les indélicats et encore moins les amants moins amoureux qu'ils le laissent croire. Pour que l'aura d'une personne lui apparaisse noire, il faut que l'étranger soit réellement mal intentionné. Ce don est donc très limité, c'est probablement pour cela qu'elle n'en a jamais pris conscience. Peut-être qu'avec un peu de travail, il se perfectionnera et ne se limitera plus à la première impression.
En conséquence : si avec Ambre ça ne passe pas au début, ça ne passera jamais, quoi que vous fassiez. Toute médaille ayant don revers, Ambre n'est pas assez méfiante après une bonne impression initiale. C'est totalement inconscient mais elle a, du coup, tendance à faire trop confiance. Dangereux quand on a 17ans et qu'on est cernée de jeunes hommes...

PSEUDO : Inanoa
AGE : 27 ans et plus toutes mes dents !
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : recensement internet
AS-TU DEJA UN COMPTE SUR LE FORUM ? : Pas encore
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Sophie Turner ❧ Ambre O'Connor