♣ NOM : O'Rudolf.
♣ PRÉNOM : Celyn, mais elle se fait aussi appeler Ciel.
♣ AGE : Dix-sept ans.
♣ NATIONALITÉ : Irlandaise.
♣ GROUPE AUQUEL J'APPARTIENS : Fresh.

MARGINALE.
Le don de Celyn n'est vraiment pas des plus discrets. Elle est rejetée par la société et ses congénères depuis sa naissance à cause de ses larmes de sang et n'ose pas se montrer depuis que ses ailes ont poussées. De ce fait, elle a grandi plus ou moins seule, devant se débrouiller ainsi. Elle n'a pas reçu d'éducation conventionnelle malgré les efforts incessants de l'infirmière qui prend soin d'elle depuis toujours. Elle est donc en marge de la société, de ses habitudes, de ses lois implicites. Elle ne connait pas, ne comprend pas, ne respecte pas les règles.
GAFFEUSE.
Habituée à la solitude, à l'espace des forêts et des îles désertes, Ciel a du mal à s'habituer à la compaghie humaine et commet gaffe sur gaffe. Ignorante de l'hypocrisie ambiante et inconsciente du mal que cela peut faire, son franc-parlé résonne comme une lame d'acier dans une discussion, jetant souvent des froids. De même elle maîtrise encore mal ses ailes et il arrive qu'elle les relache sans faire attention, et que cela arrive sur la tête de quelqu'un, ou encore qu'elle bloque le chemin.
ORGUEILLEUSE & TÊTUE.
Elle cache sa fragilité derrière une assurance orgueilleuse. Elle ne supporte pas qu'on lui dise quoi faire. Cela peut être très déplacé car elle déteste également se sentir faible ou incompétente et avoir besoin de l'aide d'une tierce personne. Ainsi les conseils avisés des professeurs sont souvent mal accueillis par la jeune fille tant qu'elle n'a pas été "apprivoisée".
TERRIFIÉE.
Par elle-même, surtout. Bien qu'avec le temps, elle ait appris à aimer ses ailes et ne s'en séparerait pour rien au monde - elles font partie de son identité - elles restent à l'origine de sa solitude. Elle voit bien dans les regards des gens que ses larmes la font passer pour un être démoniaque. Elle voit bien qu'elle les effraie. Qu'ils la haïssent. Alors elle a peur, à la fois d'elle et de ce qu'ils risquent de lui faire.
SAUVAGE, IMPOLIE, INDISCIPLINÉE, IMPUDIQUE.
Ayant toujours vécue seule ou presque, Matilda n'a aucune notion de bienséance. Elle ne sait pas qu'il y a une certaine façon de se tenir, de parler, de se comporter.
LUNATIQUE.
Les pensées filent vite dans la tête de Ciel. Les humeurs aussi. Elle en change comme on change de chemise, passant du rire aux larmes, de la gaité à la colère, de l'ennui à l'hyperactivité. Elle ne fait acun effort pour être discrète quant à ce qu'elle ressent, et peut fait des choses impolies telles que tourner le dos à quelqu'un avec qui elle était en train d'avoir une discussion, rire alors qu'on lui crit après, couper la parole, changer brusquement de sujet et d'attitude...

31 JUILLET 1995.
Clare Sparks est une jeune femme ordinaire. La vingtaine, des cheveux blonds-roux, des yeux bleus, plutôt jolie, enceinte jusqu'aux yeux. Elle a du mal à marcher : déjà qu'en temps normal, sa balance n'est pas exactement géniale, maintenant qu'elle ne voit plus le sol, c'est mission impossible de marcher à une vitesse normale. Pourtant, l'urgence est là : il faut qu'elle aille aux toilettes !
... Trop tard. A moins que...
« OH MERDE ! »
Paulyne, affalée sur le sofa de leur petit appartement, sursaute et regarde sa colocataire et meilleure amie d'un air étrange. Petit à petit, ses neurones se connectent, et...
« OH, CLARE ! »
Et les demoiselles se précipitent vers la porte, s'engouffrent dans leur voiture, et se retrouvent bientôt à l'hosto.
Plus tard...
« Mademoiselle, voila votre fille. »
Un sourire éclaire tous les visages des personnes présentes dans la salle : docteurs, infirmières, mère et amie. L'enfant a poussé un cri comme il se doit. On le dépose sur la poitrine de sa mère, qui l'observa un instant, extatique.
« C'est tout petit ! C'est... OOOOOOH C'EST MA FIIIIILLE ! »
Elle éclate de rire, et l'enfant, ne comprenant pas ce brusque bruit, commence à brailler. La mère cesse de rire, et la regarde les yeux brillant de tendresse et de larmes de joie.
Son visage se décompose. Une expression d'incompréhension se peint sur son visage. Les docteurs se concertent du regard, Paulyne commencent à s'affoler... Clare crie. Elle en jetterait presque son bébé de dégout. Mais l'incompréhension et l'horreur la paralysent - heureusement pour la gamine. Des larmes coulent sur les joues de l'enfant... des larmes rouges, des larmes de sang. Personne ne comprend. Clare abandonne l'enfant.

31 JUILLET 2006.
« Joyeux anniversaire Cel' ! »
Dans un ensemble parfait, orphelins et nurses ont lancé l'appel. En ce beau jour d'été, à l'Orphelinat d'Etat de Dublin, on fête les onze ans d'une petite fille qui, bien qu'appréciée, n'a pas beaucoup d'amis. Elle fait peur à tout le monde. Malgré sa bouille d'ange, elle a connu cinq familles d'accueil et est revenue, chaque fois, dans la grande bâtisse. Il faut dire qu'enfant, on pleure beaucoup, et quand Celyn pleure, on ne l'aime plus, ou on l'aime moins. Ses larmes sont rouges de sang, son visage ressemble à celui d'un démon dès qu'elle est triste. Mais, petite fille qu'elle est, elle ne se laisse jamais abattre. Elle vit, tente d'être heureuse. Ce jour là est le plus beau de l'année. Pour une journée, tout le monde se force à être gentil avec elle, à jouer avec elle, à rire avec elle, et même si elle sait que la gêne est là, présente, elle se contente de profiter de ce moment exceptionnel. Personne ne lui dira aujourd'hui "hey, freak !". Personne ne la fuira. Aujourd'hui, c'est son anniversaire, et son grand sourire - où manquent deux dents - illumine sa bouille encadrée de cheveux roux.
Plus tard...
Le soir à table, un grand gâteau est déposé juste devant Celyn. La petite a un grand sourire collé aux lèvres depuis ce matin, et il ne l'a toujours pas quitté. Ah... si. Les yeux exorbités, elle fixe un point invisible pour les autres. Immobile, elle retient son souffle, tente de se ressaisir... C'est son anniversaire ! Mais une larme rouge coule sur sa joue. Les enfants autour d'elle retiennent leur souffle. Une seconde perle de sang coule le long de sa joue laiteuse. Les cris commencent à résonner, au fond de son champ auditif, puis le silence caractéristique : on évacue les petits lorsque Celyn pleure.
Rien de tout cela ne marque la rouquine. Du haut de ses onze ans tout juste, elle souffre plus que quiconque n'a jamais souffert. Deux points dans son dos, au niveau de ses omoplates, qui brulent à un point affolant. Elle a si mal qu'elle ne peut même pas crier. Elle ne peut même pas bouger, ni expliquer. Les nurses s'activent autour d'elle, mais l'enfant est comme paralysée. On l'amène à l'infirmerie, où la doctoresse de l'orphelinat la déshabille - après avoir tiré des rideaux autour d'elles.
Dans son dos, du sang perle, comme sur ses joues.

7 AOUT 2006.
Celyn a des ailes. Elles ont poussé durant cette semaine étouffante. L'enfant a souffert, à peine aidée par les antidouleurs que l'infirmière lui faisait avaler toutes les heures. Mais, dotée d'immenses ailes faisant deux fois sa taille, comment la demoiselle pourrait-elle vivre une vie normale ?

10 AOUT 2006.
« Fais attention, gamine ! »
L'infirmière court après Celyn, qui s'enfuit comme elle peut. Elle le sait : il faut qu'elle essaie de voler. C'est pour ça que des plumes articulées ont poussé de ses omoplates. Elle n'aurait quand même pas souffert comme ça pour rien ! Les ailes l'empêchent de courir correctement... Celyn quitte la terre ferme. A chaque battement d'ailes, elle sent mieux ses nouveaux muscles, comme une seconde paire de bras. Il lui faudra du temps pour maîtriser correctement le vol : piqués, virages serrés et autres voltiges l'attendent. Celyn rit. Oui, Celyn ne peut plus sortir dans la rue, sauf pour le carnaval, Oui, Celyn fait peur aux nurses et à ses camarades. Mais Celyn est l'amie des oiseaux ! Elle peut s'approcher du Ciel !

1 SEPTEMBRE 2012.
La bâtisse est là, devant ses yeux. Elle n'y croit pas. Selon ce que lui a dit l'homme, il s'agit là d'une école qui accueillerait les Mutants. C'est ainsi qu'ils appellent les malédictions qui les touchent. Il a dit "don", mais Ciel a levé les yeux au plafond. Selon lui, ici elle sera acceptée pour ce qu'elle est, on ne la regardera pas de travers à cause de ses ailes, personne ne fuira ses larmes rouges. Quand il lui a expliqué quels genres de dons avaient certains élèves ou professeurs, elle a rit. Aux éclats. Elle ne peut s'empêcher de croire que son don est bien plus handicapant que tous ceux qu'il lui a décrit. La télépathie, la pyrokinésie, la maîtrise du temps : ce sont des choses que les enfants rêvent d'avoir. Ce sont des choses qui n'empêchent pas de marcher dans les rues d'une ville. Elle avance de quelques pas, s'arrête. Elle a peur. C'est la première fois qu'elle s'expose au regard d'individus sains. Elle a vécu longtemps entre solitude et camés : les drogués pensent que ses ailes sont des hallucinations. Malgré tout ce que l'homme lui a dit, elle tremble comme une feuille. Ses ailes se déploient autour d'elle, elle s'élève de quelques centimètres dans les airs, inspire brusquement. Elle prend son courage à deux mains, et pénètre dans le bâtiment. Il est vide, mais elle a été prévenue. Elle s'avance, hésitante, jusqu'à rencontrer une jeune femme qui lui indique les chambres et lui souhaite la bienvenue. Elle a regardé ses ailes et a souri.

ANGE.
Sous ce nom, qui évoque pourtant généralement la pureté, la beauté, la bonté, se cache à vrai dire davantage une malédiction qu'un don. Depuis sa naissance, Matilda pleure des larmes de sang, et lors de son onzième annniversaire, des ailes ont commencé à lui pousser. Le processus dura une semaine, durant laquelle l'enfant souffrit à un tel point qu'elle n'était qu'à peine consciente, malgré les antidouleurs que l'infirmière lui faisait ingurgiter. Ses ailes font deux mètres d'envergure et elle a extrêmement de mal à les rétracter. Elles lui permettent de voler. Cela s'accompagne d'une force très légèrement supérieure à la moyenne, augmentée encore un peu en vol, et d'une capacité à respirer à n'importe quelle attitude. Elle espère apprendre à Blackstone à dissimuler ses ailes.
SECOND DON à voir au cours du jeu. J'aimerais lui attribuer quelque chose d'un peu plus gratifiant.

♣ PSEUDO : Lou.
♣ AGE : Dix-neuf.
♣ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Bazzart.
♣ AS-TU DEJA UN COMPTE SUR LE FORUM ? : Nop.
♣ AVATAR :

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✔ DASHA SIDORCHUL ❧ Matilda F. O'Rudolf