J'étais arrivée depuis seulement quelques jours. Deux pour être exacte. La vie dans l'institut n'était pas si désagréable mais ici ou ailleursn elle avait la même nuance grise.

Mon temps était partagé entre les salles de cours, celle de musique, le dortoir et la cour. Bien sur j'étais seule. Rien n'avait changé de ce côté là. Je ne cherchais pas à imposer ma présence et tout était pour le mieux.

En cette fin de journée, j'emportais avec moi mon cahier à dessins,l'une de mes rares passsions. Je m'installai sous un arbre et commençait à dessiner.


(quand je te disais que ça serai un petit post :p)

J'aime les jours qui suivent la rentrée, non pas parce que je travaille bien au contraire pour ça, je déteste, mais parce qu'il y a de petites nouvelles à mater et pour rester discret, rien ne vaut que de se transformer en chat, au moins je suis presque certain de pas me faire électrocuter ou bruler vif. Quoiqu'avec certains élèves ici cela risque de m'arriver ... J'avais décidé de me balader dans cette cour que je connaissais si bien pour la balayer dès l'automne venu. Je marchais sur les gouttières tranquillement en regardant par les fenêtres. Je ne vis personne et allait installer sur un arbre ou je m'en dormi.

Je dus dormir plusieurs heures car lors de mon réveil, la fin de journée approchait et une jeune femme s'était installée contre mon arbre pour y dessiner. D'ou j'étais, je ne pouvais voir qu'une partie d'elle alors je décidais de descendre pour voir s'il y avait moyen de me rincer peu l'oeil.

Je bondis de branches en branches, malheureusement pour moi, la dernière était fine, trop fine pour supporter mon poids même en chat, un miaulement apeuré, j'atterrissais quelques soixante centimètres plus bas, celui a dit que les chats retombaient toujours sur leurs pattes devait être bourré car moi je me cassais la gueule purement et simplement. Je miaulais de douleur en regardant la jeune fille, implorant qu'elle me console et que j'aille dans ses bras que j'aille regarde de plus près ce qui m'intéressais.

Perdue dans mes pensées, je n’avais pas tout de suite aperçue le chat qui semblait se prendre pour Tarzan. Dommage pour lui, il rata une «marche» et se retrouva sur le sol, certainement apeurée par sa folle aventure.
Il avait de la chance, j’adorais les chats. Laissant mon cahier sous l’arbre, je me levais et m’approchais de l’animal qui ne cessait de miauler. Sans doute folle, j’avais le sentiment qu’il me suppliait de le prendre, ce que je fis immédiatement, le serrant contre moi

-Bah alors ? T’as voulu te la jouer Indiana Jones et tu t’es loupé ? dis-je en déposant un baiser sur son front.

J’inspectais ensuite le chat, histoire de vérifier qu’il n’y avait aucun bobos. Heureusement, plus de peur que de mal.

-Que dirais-tu de rester avec moi, sagement ?