NOM : Donovan
PRÉNOM : Madison Lindsay
AGE : 19 ans
NATIONALITÉ : Anglaise
GROUPE AUQUEL J'APPARTIENS : Fresh

Douce : Madison est quelqu'un de très délicat, raffiné. Elle haït par-dessus tout la violence, et préfère largement à cela la douceur, la fraîcheur. Elle a été élevée dans un monde où l'apparence compte par-dessus tout, alors ne vous attendez pas à la voir vous mettre une gifle, ni même vous tendre le poing. ; Souriante : si elle ne semble pas toujours facile à aborder, Madison n'en perd pas pour autant son sourire. Parfois vrais, souvent faux, juste là pour l'image qu'elle renvoie qui a toujours beaucoup compter pour son père, ses sourires sont quasiment tout le temps là. Elle sourit en toute occasion - excepté quand elle ne va vraiment pas bien, qu'elle est seule, ou même quand elle est énervée -, que ce soit par politesse, sincèrement, ou par ce vieux réflexe qu'on lui a inculqué depuis qu'elle est gamine. ; Généreuse : elle a beau être née une cuillère en or dans la bouche, sa mère a toujours pris soin, avant de décéder, de l'éduquer comme il se doit, pour faire d'elle une personne bien, de laquelle elle pouvait être fière. Ainsi, quand elle était plus jeune déjà, Madison n'hésitait pas à donner son unique goûter à quelqu'un dans le besoin. Elle aime faire plaisir, et puisqu'elle a toujours un peu d'argent de son père de côté, elle n'hésitera pas à donner si nécessaire. ; Réservée : Tout de même quelque peu méfiante dans ce nouvel univers qu'elle ne connait pas, et ayant toujours eu pour habitude de ne pas rester bien longtemps au même endroit, Madison reste plutôt renfermée sur elle-même. On n'est jamais mieux servis que par soi-même, dit-on, et bien Madison applique exactement ce principe. ; Solitaire : La peur de s'attacher, la peur de voir les personnes auxquelles elle tient lui échapper, disparaître, Madison a toujours été habituée à vivre dans cette optique. Alors, aujourd'hui, si elle fait des efforts pour s'ouvrir au monde extérieur, elle a toujours du mal à aller vers les autres, et préfère largement s'installer devant un piano plutôt que de papoter des heures durant. ; Mystérieuse : Madison est aussi connue pour changer assez souvent d'humeur, et pour laisser apparaître un espèce d'être parfait sous toutes les coutures. Si elle est très gentille, elle peut également sembler hors de portée, et pourtant, elle fait des efforts...

chapter one
Le 'Clair de lune' résonnait dans la petite pièce. Les doigts de la pianiste glissait sur le piano, créant cette douce mélodie. La petite fille, brune, les yeux marrons, observait avec attention sa mère qui, les yeux fermés, jouait comme elle le faisait très souvent. Elle connaissait chaque note par coeur et rien, à cet instant précis, ne pouvait la déconcentrer. Rien à part peut-être sa fille justement... « Je peux jouer maman ? », l'interrompit-elle en la regardant. Un léger sourire flottant sur ses lèvres, sa mère, Holly, baissa la tête pour mieux la voir. Elle arrêta de jouer et une de ses mains échoua dans les cheveux indisciplinés de Madison. « Bien sûr que tu peux. », dit-elle avant de se décaler légèrement sur le tabouret pour lui laisser plus de place. Maddie' posa ses doigts de petite fille sur le piano et entama une mélodie qu'elle venait tout juste de commencer à apprendre avec son professeur. Du haut de ses huit ans, elle avait déjà derrière elle trois ans de pratique. Sa mère avait insisté pour qu'elle commence jeune. C'était le meilleur moyen pour qu'elle devienne une prodige dans ce domaine. Madison baignait dedans depuis toute petite et ne regrettait absolument pas le choix de Holly. A son tour, elle se laissa totalement emporter par la musique... Et pourtant, elle s'interrompit brusquement. « Je ne connais pas encore la fin... », annonça Madison sur un ton d'excuse. Un léger rire franchit les lèvres de sa mère qui regarda sa fille, amusée. « Il va falloir que tu t'investisses un peu dans ton cours, Madison . » Holly tourna brusquement la tête en direction de la porte et son sourire s'évanouit aussitôt. Son mari se tenait là, toujours habillé de son costard. Il revenait d'un déplacement d'une semaine. Il était parti à la recherche d'un nouvel artiste sur lequel compter pour sa future exposition. « Ne t'inquiète pas, Maddie, tu as encore le temps de l'apprendre. Et si tu allais jouer dans ta chambre ? », proposa-t-elle en regardant sa fille avec une admiration non dissimulée. La petite fille se leva et sortit de la pièce, sans un regard pour son père, qu'elle ne voyait, de toute façon, jamais. Même dans sa chambre, Madison put très clairement entendre la dispute entre ses parents à l'étage du dessous.

*****

Madison était, à première vue, une jeune fille normale. Elle adorait les bonbons, elle allait à l'école, elle avait une collection de Barbie en tout genre, elle avait de nombreux amis, elle aimait parler pendant de longues minutes interminables, etc... Ce qui l'opposait totalement à la quasi totalité de ses camarades était qu'elle vivait dans le luxe depuis toujours. Grande maison, piscine, femmes de ménage, jouets en surnombre, chambre de princesse, table bien trop grande pour seulement trois personnes, garde-robe sans cesse renouvelée et très grande et bien d'autres choses qu'elle tâchait de ne pas étaler aux yeux de tous. Elle voulait être aussi normale que possible. Ce qui, en soit était difficile, voir même impossible, quand un chauffeur la conduisait à l'école en limousine tous les jours. C'était la seule manière que son père avait trouvé pour combler ses fréquentes absences. Il travaillait dans l'art. Son métier consistait à parcourir le monde, à la recherche de nouveaux artistes pour les faire venir aux grandes expositions qu'il organisait. Depuis plus de dix ans maintenant, il était devenu un multimilliardaire très réputé pour ses nombreuses ventes d'oeuvres d'arts aussi originales qu'exceptionnelles. Madison ne connaissait donc que très peu son père. Sa mère, quant à elle, restait à ses côtés autant que possible. Elles étaient très proches l'une de l'autre. Cela suffisait donc très largement à Maddie' qui vivait très bien avec cette situation, tout en réussissant à ne pas devenir une petite fille pourrie gâtée grâce, et seulement grâce à Holly qui lui apprenait la modestie et les bonnes manières.


chapter two
« Tu avances ou tu rêvasses ? », questionna la voix si agaçante de Elliott, celui qu'elle se refusait à appeler son père. Elle regarda une dernière fois la photo de Holly et elle, avant de ranger le cadre dans le carton face à elle. « Je viens tout juste de terminer. », répondit-elle sans même prendre la peine de tourner la tête dans sa direction. Il n'en valait définitivement pas la peine. « Bien. Prends donc le sac où tu as mis ce que tu avais de plus important et monte dans la limousine. Des personnes viendront récupérer tes cartons plus tard. » A peine avait-il terminé sa phrase qu'il tournait déjà les talons et sortait de la pièce. Un rictus agacé s'afficha sur le visage de Madison avant de disparaître aussitôt. Elle faisait tous les efforts du monde pour ne laisser aucune émotion apparaître. Elle ne pouvait pas se le permettre. Plus maintenant. Elle ferma le sac de marque posé sur son lit et le lança sur son épaule. D'un dernier regard, elle balaya la pièce, espérant marquer chaque détail dans son esprit. Elle avait passé son enfance ici et elle devait à présent tout abandonner. A cause de lui. Parce qu'il en avait décidé ainsi. Une larme coula sur sa joue. Elle l'essuya d'un geste rageur. C'était la dernière larme qu'elle versait pour lui.

*****

Madison avait tout juste douze ans quand le premier véritable drame fit irruption dans sa vie. Ce n'était pas un drame anodin, ce n'était pas non plus quelque chose que l'on pouvait rayer de ses pensées facilement. En fait, elle savait elle-même qu'elle ne le pourrait pas. Si une solution existait, elle aimerait vraiment savoir comment faire le deuil de manière rapide et efficace de sa mère. Elle avait été tout pour elle, à la fois son guide et son protecteur. Comment allait-elle s'en sortit sans elle, avec pour seul compagnie, son père ? Un stupide accident de voiture avait pris la chose la plus importante de sa vie. Comme si tout cela ne suffisait pas Elliott avait décidé de déménager. Oh non, ce n'était pas parce que cela lui rappelait trop de souvenirs, loin de là. Il n'était pas aussi attristé qu'il aurait dû l'être après le décès de sa femme, il ne voulait juste pas laisser sa fille avec des nounous etc. Il préférait l'emmener de partout avec elle. Et c'est exactement ce qu'il se passa. Les années qui suivirent furent à la fois mieux et bien pire. Mieux parce que Madison, qui avait toujours rêvé de voyager en avait pour son compte, et pire parce qu'ils changèrent sans arrêt de destination, parcourant l'Angleterre et le reste de l'Europe en long, en large et en travers. Avec le temps, Madison changea totalement. Sa mère lui manquait toujours, bien évidemment, mais elle finit par mettre tout cela dans un coin de sa tête. Elle continua les cours de piano, prit des cours à domicile, et se tint à distance de tous ceux qui n'étaient pas son père. Elle ne voulait pas souffrir, car avec ses incessants allers-retours à droite et à gauche, elle ne pouvait pas se permettre de s'attacher à qui que ce soit. Et puis, il y avait aussi ces étranges phénomènes, qui lui arrivaient de plus en plus souvent avec le temps...

Elle avait douze ans quand cela lui était arrivé pour la première fois. Elle venait de terminer ses devoirs, quand son père lui téléphona pour la prévenir qu'il se devait d'annuler leur repas du soir, à cause de certaines obligations dans son travail. Folle de rage, Madison s'était précipitée à l'extérieur de l'hôtel dans lequel ils logeaient depuis plusieurs jours quelque part en France, dans le but d'attraper un taxi pour rejoindre son père et lui faire comprendre sa façon de penser. Bien évidemment, cela ne se passa pas comme prévu. Aucun taxi ne daigna s'arrêter au niveau de cette pauvre gamine, en robe et pieds nus, arrêtée en plein milieu du trottoir. Là, une chose à la fois extraordinaire et terrifiante se produisit. Alors que sa rage augmentait de seconde en seconde, face aux regards moqueurs des passants, alors même qu'il faisait une chaleur de tous les diables, et qu'il n'y avait pas le moindre nuage qui se profilait dans le ciel bleu azure, un vent violent se leva. Ce fut bref, mais intense, Madison eut juste le temps de se rendre compte que le vent se déchaînait autour d'elle, qu'une fatigue sans nom la saisit. Illico, elle remonta dans sa chambre et s'écroula sur son lit. Ce fut la plus longue nuit de toute sa vie. Bien sûr, cela n'aurait pu être qu'un événement étrange, un rêve éveillé, mais cela se reproduisit. Quelques fois. Rage, désespoir, honte, tristesse, joie, c'était surtout lorsque certains sentiments, puissants, débarquaient, que ce "don" se déclenchait. Très fort, elle voulut croire que cela ne provenait pas d'elle, quit à penser qu'elle devenait juste folle, mais elle dut bien se rendre à l'évidence : elle ne rêvait pas. Les vents déchaînaient quand elle était saisie d'une émotion trop intense, et cela lui causait une fatigue insurmontable à tous les coups.


chapter three
Le silence est complet. Seul le bruit régulier d'un stylo venant taper sur du bois interrompait le tout. Madison posa ses coudes sur le piano, qui ne tarda pas à émettre un son abominable, et prit sa tête entre ses mains. Elle avait chaud. Très chaud. Son sang battait violemment contre ses temps. On aurait pu lui enfoncer une épingle dans le crâne qu'elle n'aurait pas eu la moindre réaction, toute paralysée qu'elle était. Elle avait des nausées atroces, des vertiges qui la maintenaient cloués sur ce banc, devant le piano. Comment était-ce possible ? Comment pouvait-elle se rappeler de toutes les notes de cette mélodie, qu'elle n'avait plus entendu depuis ses huit ans, et à laquelle elle n'avait jamais voulu repenser ? Elle s'était rendue compte de cela quelques jours plus tôt, en voulant se relancer dans l'apprentissage de cette mélodie fabuleuse, la préférée de sa mère, à présent à mille lieux de cette catastrophe. Elle avait d'abord trouvé une explication rationnelle : elle avait peut-être juste l'oreille absolue. Mais trop de choses venaient toujours balayer sa rationalité, pour laisser place à des choses beaucoup plus... Mystérieuses. Ce vent violent qui se déclenchait quand elle entrait dans une émotion trop forte, et puis... Cela. Elle se rappelait de l'odeur de sa mère, c'était comme si elle pouvait encore la sentir. Elle était capable de citer le nom de chaque ville dans lequel elle était allée, en accompagnant le tout des noms des hôtels, des restaurants, les dates. Tout se mélangeait dans son esprit et pourtant, tout était cohérent, elle n'avait rien oublié. « Madison, tu en es où ? », demanda la voix de son père, qui surgit dans l'instant à ses côtés. Elle sursauta violemment, se tint droite face à l'homme qui lui avait donné la vie, et colla un faux sourire sur ses lèvres. « Hm... Très bien. J'ai... Euh... Justes quelques problèmes pour certaines notes, mais tout va bien. J'aurais fini d'ici une heure, je pense. », balbutia-t-il, avant d'avaler sa salive. Inutile de lui dire que le papier qui se trouvait sous ses yeux n'était pas la partition de la musique sur laquelle je venais de m'entraîner. « Parfait. Alors sois prête à vingt heures ce soir, je passerai te chercher après mon rendez-vous et je t’amènerai directement à la salle de spectacle où tu joueras. Prépare-toi bien à l'avance. », lui expliqua-t-il de la voix forte et autoritaire qui le caractérisait si bien. Elle hocha simplement la tête, et il sortit de la pièce, sans lui jeter un regar, sans savoir que c'était la dernière fois qu'il voyait sa fille.

*****

A l'âge de dix-neuf ans, Madison était une jeune fille à l'allure classe, toujours parfaite en tout point de vue. Jamais un cheveux de travers, jamais une chaussure mal lacée. En tant que fille de Elliott Donovan, elle se devait d'être toujours sans accroches. Et pourtant, lorsque, ce jour-là, elle se rendit compte qu'elle n'était plus juste la Madison que l'on connaissait, ni même celle qu'elle avait toujours pensé être, sa vie changea radicalement. Son père parti de l'hôtel, elle prit un sac à main et décida de faire exactement ce qu'il lui demandait : elle allait chercher de quoi s'habiller le soir même. Elle voulait se vider l'esprit et puis, elle n'était plus celle qui contestait tous les dires de son père. Elle le respectait suffisamment pour ne pas lui faire la vie dure. Pas trop, en tout cas. Bien évidemment, elle ne put pas faire comme bon lui semblait, deux ou trois paparazzis venus d'elle ne sait où la pourchassaient. Elle réussit à les semer en se faufilant dans une ruelle... Dans laquelle elle n'était pas seule. Une femme d'une trentaine d'années se tenait face à elle, et lui sourit, tâchant de la mettre en confiance. Elle y parvint d'ailleurs bien aisément, Madison ne le devinerait que plus tard : elle avait utilisé son don pour cela, et lui conta l'histoire de Blackstone. D'abord méfiante, Madison hésita à se mettre à rire.. Ou à pleurer. Parce que tout ce qu'elle lui racontait sur sa propre histoire concordait avec la sienne. Après une discussion qui se poursuivit jusqu'en fin d'après-midi, Madison accepta de la suivre. C'était ça, ou elle deviendrait folle à force de déclencher tous ces étranges phénomènes inexplicables. Elle retourna à l'hôtel récupérer quelques affaires, et suivit cette femme, qui la conduisit jusqu'en Irlande, où Madison débarque, seule, légèrement effrayée aussi, tout en sachant parfaitement qu'elle a fait le bon choix.

Contrôle du vent : Voilà un don qui lui donne bien du fil à retordre. Il se déclenche, pour l'instant en tout cas, uniquement sous le coup d'une émotion trop forte, quelle qu'elle soit : joie, tristesse, choc, honte, colère, etc... Quand il survient, les vents se déchaînent autour d'elle et, pour l'instant encore, à mètres seulement d'elle. Sans doute qu'avec le temps, elle réussira à toucher une plus grande zone... Ce dont pose également quelques problèmes au niveau des efforts physiques, car il semble en demander beaucoup. En effet, une fois qu'il est stoppé - il dure peu de temps en général, mais il est aussi arrivé une fois qu'il ne s'arrête qu'une fois ses esprits repris - une violente fatigue s'abat sur elle. Quand il dure longtemps, elle ne peut pas même avancer de quelques mètres... Une bonne nuit de sommeil, et il n'y paraît plus.

Mémoire absolue : celui-ci, en revanche, ne nécessite pas de réel contrôle. Il est là, et c'est tout. Elle se souvient de tout ce qui a pu faire sa vie depuis ses quatre - cinq ans environ. Noms d'amis, d'animaux qui sont passés devant elle, détails incongrus (tels que la marque de son shampooing à ses huit ans ou encore le jour exact où elle est allée pour la toute première fois à l'école), noms de restaurants dans lesquels elle a déjà mangé, tout, absolument tout y passe. Tout est là, dans sa tête, il suffit juste qu'elle fasse un peu de tri, qu'elle tente de se rappeler de telle ou telle chose, pour que tout soit de nouveau en ordre. Mais cela lui demande énormément de concentration, et cause toujours d'atroces migraines qui peuvent parfois durer des heures... Peut-être qu'avec le temps, elle parviendra à se passer de ce besoin de concentration, et que, du coup si tout cela vient de manière naturelle, les migraines disparaîtront définitivement.

PSEUDO : Schizophrenic
AGE : 17 ans
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Hmm... Peut-être parce que j'étais sur l'ancien.. Et que ma soeur IRL m'a dit que le grand Blackstone allait rouvrir
AS-TU DEJA UN COMPTE SUR LE FORUM ? : Nope
AVATAR :

Code:

EMMA WATSON ❧ Madison L. Donovan